PdF 24-12>05
Fin d'année en beauté avec ce n°5 🥥. Retour de PdF le 2 janvier. Je vous souhaite de très belles fêtes (l'occasion de piocher parmi les éditions passées pour lancer une discussion sur demain) 😌
▼ Édito
Dernière édition … de l’année. Vos retours et commentaires sont top et poussent à faire encore mieux l’an prochain. Attendez-vous à de nouvelles rubriques en alternance et des annonces pour vous faire du bien à la tête.
Dans cette édition, vous trouverez :
un clash de ma pomme 🍎
un ordinateur bio ☣️
un inventeur d’exception 🧑🏻🔬
la preuve de l’existence de Dieu 😇
et d’autres bricoles 👨🏿🔧
▼ Phrase propulsée
« L'homme se met à réfléchir et c'est le début des ennuis pour la planète. »
Voyage au centre du microbiote [p78] - Fäst et Héloïse Chochois
Extrait du moment où le narrateur précise que notre planète a commencé à souffrir lorsque les humains se sont mis inventer et transformer leur environnement.
Superbe BDocumentaire. Facile à lire et hyper instructif. Un beau cadeau pour les fêtes en fait.
▼ Anecdote
Pour passer un bon moment pendant les repas de fêtes, je vous propose un petit jeu entre convives consentants. Faites-vous « roaster » (auto-dérision à son niveau max) ou bien tentez-le sur votre oncle Robert ou votre cousine Berthe.
Allez, j’ouvre le bal pour vous donner envie de tester :
Mais qu'est-ce que c'est que ce spectacle, Charles-Antoine ?
"Strategic, Human, Environmental, Digital Innovation" ? On dirait le nom d'un plat chimique oublié dans un labo, pas d'un poste de travail ! […]
Et parlons un peu de tes "compétences". Si l'IA avait un genou, elle se le briserait de rire en lisant "AI agent grower" ! Tu n’es pas un jardinier d’agents AI, tu es le distributeur automatique de buzzwords ! "Deep learning", "Large Language Models" ? Avec une maîtrise pareille, je n'ose même pas imaginer le niveau de désespoir qui a défilé à ta porte avant que tu ne t’inscrives à Udemy pour un diplôme de 3 semaines. […]
En somme, on dirait que tu t’es spécialisé dans l’art de taper sur un clavier sans vraiment savoir où tu vas. Mais t'inquiète pas, bientôt on va tous "innover" en écrivant ta biographie !
Oups, je crois que j’ai laissé le mode “Brutal roast”. Heureusement, il y a une option plus douce.
▼ Et si demain…
Ici, c’est la rubrique où je t’invite à penser demain grâce à notre imaginaire. Comme les fêtes approchent, on va parler de Dieu… “Oulala, êtes-vous en train de vous dire, Passeur de Futur, tu deviens prosélyte là…”. En fait, non, mais je vous laisse découvrir. 🤭
Dieu existe et il nous parle à chaque instant en chaque lieu sur notre chère planète. Il est moderne et nous branche sur la fréquence 7,83Hz en permanence pour nous guider.
Bon, ce n’est pas pour vous parler de mes croyances religieuses que je suis là. Moi, c’est Hanissa, moonaute depuis 5 ans déjà.
Lors de mes études spatiales en 2035, on nous appris que la résonance de Schumann (pour les mécréants) agissait intiment sur notre biologie. Il s’agit d’un lien profond que nous entretenons avec notre planète. Cette “vibration de la Terre” agit comme une sorte de battement de cœur planétaire. Certains y voient donc la preuve de l’existence de Dieu.
Tous les astronautes le savent : dès qu’ils s’éloignent au-delà de 80km de la surface, ils se retrouvent seuls face à eux-mêmes. Et ça leur donne la nausée. Ce qui a d’ailleurs résolu le mystère du mal de l’espace des premières missions spatiales habitées. Et, c’est pour retrouver leur paix intérieure qu’ils embarquent un oscillateur à cette fréquence déique dans tous les vaisseaux.
Alors depuis qu’on s’est installé sur La Lune avec tous mes collègues moonautes, ces dispositifs ont trouvé leur place un peu partout (en orbite, sur et sous la surface) ; partout où les humains ont besoin du réconfort de notre très terrestre divinité.
Lorsque j’ai découvert que des hackers avaient piraté tous ces dispositifs, mes croyances ont vacillé. On avait changé la fréquence de Dieu : pas suffisamment pour que l’on ressente le fameux mal de l’espace mais assez pour que les humains ne soient pas au top.
La question de l’intention reste en suspens : dans quel but ce glissement de fréquence ? Pire, on n’a aucune certitude sur les changements que cela opère. Est-ce que des modifications de nos prises de décisions sont possibles, de nos comportements, de nos actions ? Ces hackers ont-t-ils trouvé des fréquences pour nous faire raisonner différemment (oui, je sais la blague est facile mais tout cela est terriblement angoissant pour moi)…
Pour en savoir plus, voici un article de recherche de la NASA : cela reste de la recherche à ce stade. Stay tuned 🤭
▼ Brèves de comptoir
Elles sont très électriques ces brèves cette semaine…
☁️ IRLANDE & TENSION ÉNERGÉTIQUE : les datacenters représentent déjà 18 % de l’électricité du pays (qui accueille des infrastructures vitales pour le cloud et l’IA). Gros risques sur les engagements écologiques avec cette expansion numérique.
⚛️ UN RÉACTEUR NUCLÉAIRE À LA MAISON : un étudiant en maths a construit un réacteur à fusion chez lui avec l’aide d’une IA. Méfiez-vous si votre ado s’enferme dans le garage…
🍇 VIGNES SOLAIRES : en protégeant les cépages du stress climatique, l’agrivoltaïsme ouvre-t-elle la voie à une viticulture durable et résiliente?
▼ Visuel Numérique
Grâce à Elodie (qui se reconnaîtra), j’ai découvert ce site (saturé en ce moment - merci Élodie !) pour faire un bilan complet de votre année LinkedIn (perso je préfère “Catalyst” à “Steward” mais bon 🤷♂️). Comme ça on aura fait un bon focus LinkedIn dans cette édition…
De quoi alimenter vos discussion de fêtes.
▼ Quoi de neuf chez Future Path ?
Une première année d’activité passionnante et prometteuse :
de la Prospective (« quelle mobilité sur la Lune en 2054 » - un sujet à faire saliver tous les prospectivistes et peut-être une annonce en janvier…),
beaucoup de sensibilisation à la genAI (des formations dans tous les sens et pas mal d’autres à venir, des séminaires sur IA et Innovation - dispo partout en France 🤭)
et surtout une approche d’intégration de l’IA en entreprise qui a le joli nom « From Zero to AI » que l’on déploie en ce moment-même (un combo gagnant Design Thinking pragmatique et genAI à impact). Un petit teaser ci-dessous. On en reparle à la rentrée (mais dispo pour en parler en MP)
▼ Média
L’épisode de Silicon Carne avec A. Damasio (dont on parlait dans une précédente édition) enregistré à la conf apidays (ne me cherche pas mais j’étais bien dans l’auditoire ❣️)
L’épisode de Generation DIY sur Sir James Dyson : un inventeur du futur comme le monde en produit peu. Passionnant (je me suis un peu enflammé pour cet épisode sur LinkedIn cette semaine). Il m’a donné envie de me plonger dans son auto-biographie au titre magique : « Invention : une vie à apprendre par l’échec »
▼ Avant de partir, un regard critique
Ordinateurs biologiques : Quand le vivant rencontre le numérique
🧬 L’ère des bio-ordinateurs : fusionner biologie et informatique
Imagine un ordinateur qui ne fonctionne pas avec des puces de silicium, mais avec des cellules vivantes 🤯. Les bio-ordinateurs, encore (très) expérimentaux, exploitent la complexité et l’efficacité des systèmes vivants pour résoudre des problèmes qu’aucun supercalculateur classique ne pourrait gérer.
1. Comment ça marche ? 🧪
Un bio-ordinateur utilise donc des cellules vivantes, comme des neurones ou des organismes génétiquement modifiés. Ces systèmes “pensent” différemment :
• Bio-Logique : Pas de 1 et de 0, mais des signaux chimiques et moléculaires. Un volume infime de cellules peut traiter une quantité gigantesque de données.
• Énergie : Ces dispositifs sont bien plus économes, car les cellules consomment beaucoup moins d’énergie que les processeurs classiques (heureusement sinon tu serais obligé de te trainer une centrale nucléaire dans le dos ☢️)
Un avantage : ils sont potentiellement beaucoup moins polluants que nos appareils actuels, s’ils sont bien conçus et géré (cf en-dessous sur ce petit “si”).
2. Les défis : ça se passe comment ? 🤔
Avant que les bio-ordinateurs ne remplacent ton vieux laptop, il reste du chemin.
• Complexité : Programmer des cellules vivantes est loin d’être trivial.
• Stabilité : Les systèmes vivants évoluent… parfois un peu trop vite (peut-être pas aussi vite que des ordinateurs quantiques quand même).
Ces défis montrent qu’on est encore loin de commander des bio-ordinateurs sur Amazon la Fnac. Mais les premiers prototypes fonctionnent déjà…
Conclusion : Et demain ?
La frontière entre le vivant et la machine s’efface peu à peu (Elon, si tu nous lis…), et c’est à nous de définir comment utiliser cette technologie. Cela peut poser des questions comme :
1. Dans le futur, je fais comment entre mon ordi classique dopé à l’IA, mon ordinateur quantique et mon ordinateur biologique ?
2. Que se passe-t-il si un système biologique devient incontrôlable ? (c’est vrai qu’on est déjà tellement tranquille avec les genAI d’aujourd’hui)
On arrive au bout de cette dernière édition… de l’année. Je tiens à vous remercier de me suivre dans ces territoires du futur et l’exploration continue dès le 2 janvier. D’ici là, portez-vous bien et profitez bien de vos proches pendant les fêtes.
▼ DANS LA FUTURE ÉDITION…
Pas de cliffhanger cette fois-ci afin de vous laisser vous reposer…
Faut que j’essaye ce truc pour LinkedIn. Merci ChAP ! Pleins d’informations passionnantes dans ce dernier numéro de l’année. Bonnes fêtes !